Hey !
Oui vous avez bien lu dans le titre, des jeux vidéos en entretien ça parait un peu irréel et pourtant, c'est ce que propose l’entreprise française Goshaba !
Si jamais vous passez un entretien de recrutement chez BNP Paribas, McDonald's, Orange ou encore chez Sage, vous allez certainement pouvoir découvrir cette nouveauté made in french !
Cette startup spécialisée dans la création de tests à base de jeux vidéos a pour objectif de réinventer les processus de recrutement. Elle propose des solutions basées sur les sciences cognitives et les jeux vidéos, pour évaluer les aptitudes comportementales des candidats.
L’objectif est de fournir aux recruteurs des outils permettant de choisir les bons candidats, en s’appuyant sur les sciences cognitives et la gamification, tout en réduisant les discriminations à l’embauche.
Pendant trois ans de recherche et développement, Camille Morvan, docteure en neurosciences et Djamil Kemal et Minh Phan, deux experts du monde du jeu vidéo, se sont associés pour proposer aux entreprises des mini-jeux pour smartphones, tablettes et ordinateurs. Cela permet d'évaluer, par exemple, la capacité de réaction et de compréhension du postulant dans une situation complexe. Une fois les résultats des jeux récoltés, les sciences cognitives prennent le relai pour mesurer la compétence de planification, le travail d’équipe, ou d’autres compétences comme la mémoire de travail par exemple.
Une fois que cela est fini, Goshaba envoie un rapport aux managers et RH qui n’ont plus qu’à faire leur choix parmi un panel de talents qui ont les compétences comportementales recherchées.
Récemment, ce n’est pas moins de 3,5 millions de levées de fond récoltées auprès de grands groupes. Cela montre un grand intérêt pour ce type de technologies qui, à l’avenir, deviendra de plus en plus fréquente.
L’intérêt de ce type de technologie est de réduire également les inégalités à l’embauche comme le cite Camille Morvan :
« Quand on présélectionne des candidats sur la base du CV, c’est totalement imprécis, et les recruteurs ont 8 chances sur 10 de se tromper, regrette l’entrepreneuse. Cela pose aussi un problème de choix en fonction du pedigree des candidats, et donc de leur origine sociale, ethnique, de leur âge ou de leur genre ».
Leur entreprise permet ainsi, grâce à sa technologie et ses outils digitaux analyse, de miser davantage sur des compétences basées sur les soft skills que sur l’expérience. Cela permet de trouver une personnalité, avant de trouver un salarié !
Voilà vous savez tout de ce nouveau mode de recrutement à la pointe de la technologie. Dites moi dans les commentaires si vous avez eu l’occasion de tester les recrutements supervisés par Goshaba.
À bientôt pour une nouvelle aventure digitale !
BETA
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